Qui veut être épanouie au travail ? Je vous dévoile mon secret

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Il est coutume de penser que le travail est pénible. Ne dit-on pas « travailler à la sueur de son front » ? Cette expression d’origine biblique : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » implique bien le caractère désagréable du travail, accompli dans l’effort, avec peine, presque contre son gré.

Tout d’abord il faut dire que le travail a longtemps été assimilé à une corvée inéluctable pour subvenir à ses besoins, voire à une malédiction à laquelle nul ne pourrait échapper. Echanger son temps et son énergie contre de l’argent était devenu le seul moyen, au combien contraignant, de survivre pour manger, se vêtir, se loger.

D’ailleurs, le mot travail, étymologiquement veut dire torturer et vient du mot trepalium qui était un instrument de torture qu’on utilisait sur les animaux. 

Au fil du temps, le travail est devenu même une partie intégrante de notre identité. Il nous classait à une époque entre les prolétaires : ceux qui avaient leur force à vendre, et les bourgeois : ceux qui disposaient des usines et des ateliers pour produire. Aujourd’hui, le travail nous définit toujours. Au-delà d’une appartenance à la classe pauvre, moyenne ou aisée, un métier nous donne de premières indications sur la personnalité de celui qui l’exerce. Il n’est d’ailleurs pas possible de se présenter sans énoncer clairement ce qu’on fait dans la vie. 

Rappelons que c’est l’endroit où l’on passe l’essentiel de nos vies. 

En moyenne, en France, nous travaillons 7 à 8 h par jour ! Rendez-vous compte : cela équivaut à près de 12 années continues ! Vous serez d’accord avec moi  pour dire que 12 ans de dur labeur n’est absolument plus concevable ! Alors, de plus en plus conscients de cette réalité, il est devenu nécessaire de se sentir bien au travail en faisant, tout au moins, une activité que l’on apprécie.

 

C’est donc de  cette nouvelle exigence sociétale que s’est imposé la notion de bien-être au travail.

nanaviolette

Mais qu’entend-t-on par « Bien-être au travail » ?

Le Larousse définit le bien-être comme : « un état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit.»

OK… partant de cela, comment transposer  cet « état agréable » en situation de travail vous demandez vous. 

Il a fallu déterminer avec précision  l’ensemble des facteurs qui permettent une bonne « Qualité de Vie au Travail ».  Cette fameuse QVT, dont on n’entend souvent parler est désormais l’enjeu crucial des entreprises ! Elle définit les actions à mener qui amélioreront les conditions de travail des employés.

Face à la recrudescence  des burn out ; l’épuisement professionnel, (environ 8% des actifs selon santepubliquefrance.fr), les  entreprises n’ont pas eu d’autres choix que de trouver des solutions pour « prendre soin » de leurs salariés. Désormais, elles réfléchissent aux moyens d’assurer la sécurité des travailleurs, l’hygiène, le confort, la protection de leur santé, la capacité pour eux à s’exprimer, à se former, à progresser…

Pourtant, les situations de souffrance au travail persistent : 

– le stress est de plus en plus manifeste et la fatigue chronique est persistante

– trouver un emploi stable et pérenne devient un parcours du combattant dans un contexte de chômage exacerbé

– la conjoncture actuelle pousse parfois à accepter l’inacceptable… 

Nous cherchons, légitimement, à trouver, malgré tout, un juste équilibre entre nos vies personnelles et  nos vies professionnelles. Non, la rémunération à elle seule n’est désormais plus déterminante. 

L’argent à lui seul ne fait plus le bonheur.

chintok

Il nous faut nous  sentir bien dans notre profession. Avant tout et surtout car c’est le bien être qui devient aujourd’hui, une question de survie. On comprend aisément que gérer une activité professionnelle dense, avec l’éducation de ses enfants à assurer, la maison à tenir comprenant son lot de tracas quotidiens… demande une constante et consistante quantité d’énergie. Si celle ci ‘est pas positive, fort à parier que la chute sera terrible.

La première difficulté est d’exercer le métier que l’on aime. Il s’agit de trouver le métier qui nous permette de nous reconnecter à nos aspirations. Rares sont ceux qui font le métier auquel ils pensaient lorsqu’ils étaient enfants. 

Il nous faut nous connaître. Rappelons-nous qu’avant d’être des professionnels, nous sommes des êtres dotés d’une personnalité, d’une histoire, d’expériences, de blessures de vie, de qualités. Il est primordial de comprendre ses valeurs, ce qui est important pour nous, ce que l’on accepte de faire, ce dont on ne veut pas. Si tous les étudiants pouvaient arriver sur le marché du travail, diplôme en poche, en ayant fait ce travail d’introspection, incontestablement, ils choisiraient mieux leur métier (et de fait, gagneraient sûrement mieux leur vie).

En effet, le fait de connaître ses forces et ses faiblesses permet de se révéler à soi : on se comprend mieux et on comprend mieux les autres. Il est important de se questionner sur notre mission de vie, sur les principes qui nous animent ; car c’est bien de là que notre motivation quotidienne sera tirée. Les savoirs et compétences professionnelles s’acquièrent, se développent, se précisent… sur la base de nos valeurs qui, elles, ne changent jamais.

Je crois qu’il est possible de se sentir pleinement épanoui dans sa vie professionnelle.  Cependant, je crois aussi que c’est une question de choix.

Que l’on soit clair, je ne dis pas que nous sommes obligés d’être heureux au travail, en réalité la notion de bonheur est tellement subjective qu’aucune réflexion tangible sur ce sujet n’est possible.

Mais je dirai que tout au plus, nous devrions nous y sentir neutres ! C’est vraiment le minimum.

Il nous appartient de nous interdire de souffrir au travail. Je rêve que chacun prenne cette responsabilité-là. La responsabilité de son propre bonheur au travail.

renoijaune

Evidemment, une entreprise doit assurer le bien-être physique et psychologique de ses salariés. 

Mais, en parallèle, chaque salarié doit s’occuper de lui-même, se poser de réelles questions.

  • De quoi ai-je envie ? 
  • Comment est-ce que je me sens ? 
  • Qu’est-ce que je n’aime pas ? 
  • Que puis-je améliorer ? 
  • Ou puis-je agir ? 
  • Que puis-je changer ?

Nous savons bien que le travail peut être un moyen d’accéder à une vie épanouissante et d’être soi-même. Si vous faites le constat que vous n’êtes pas à votre place, je vous conseille vivement de vous armer de courage pour reprendre votre vie en main.

En ce qui me concerne, j’ai compris que le bien-être au travail est un état d’esprit bien plus général qui ne se cantonne pas à ma vie au travail ! Mon état psychologique au travail est étroitement lié à mon état psychologique dans ma vie personnelle. L’un peut difficilement aller sans l’autre. Et d’ailleurs, je n’attends pas que sur la bonne volonté de mon employeur pour à me mettre à mon aise en situation de travail.

Dès lors que je sais donner du sens à mon activité, elle me donnera une bonne raison de me lever tous les matins. Pour moi, il est primordial que je ressente avoir été utile pour quelqu’un au moins chaque soirs. Il parait impensable que je ne puisse pas sourire, faire sourire quelqu’un, remercier et être remercié tous les jours ! Non pas que je m’y attende, non pas que je le cherche… mais  en y réfléchissant, c’est évident. C’est comme cela que je me sens bien, personnellement, naturellement.

Bien au-delà de mon salaire, Il faut vraiment que je vibre au travail, autant que dans ma vie personnelle. Qu’il y ait des rebondissements, des retournements de situations, des imprévus, des complications, des réussites, des échecs, du rire, et même un peu de stress. Je dois pouvoir intensément VIVRE au travail. Autant que je vis chez moi.

Je fais partie de ces gens qui vivent tout, en même temps. Par expérience, si ça n’allait pas chez moi, ça n’allait pas au travail…  il a fallu établir un choix. Celui d’aller bien, en tout temps, autant que possible. 

Il est donc là mon secret. Choisir

nigerian

Et toi, qu’est ce qui donne du sens à ton travail ?

Je m’appelle Vénussia. Je suis conseillère en insertion professionnelle depuis 11 ans.

J’espère que cet article t’aura plu et qu’il a éveillé en toi l’objectif d’atteindre l’épanouissement professionnel durable que tu mérites.

Dis moi en commentaire si tu as réussi à donner du sens à ton activité ou si au contraire tu as le constat de ne pas être à ta bonne place.

J’espère que cet article t’a permis de t’observer avec bienveillance et objectivité.

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